Grèves de transports : comprendre les droits et les mesures possibles

Lors des mouvements de grève dans les transports en commun, de nombreux salariés se retrouvent confrontés à des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail. Face à cette situation, il est important de connaître les droits des employés ainsi que les mesures possibles que peuvent prendre les employeurs pour minimiser les perturbations. Le télétravail n’étant pas une obligation pour l’employeur, d’autres solutions peuvent être envisagées pour trouver un équilibre entre les besoins de l’entreprise et les contraintes des salariés.

Il est essentiel de rappeler que lorsqu’un salarié est empêché de se rendre au travail en raison d’une grève, il ne peut pas être sanctionné s’il peut prouver son impossibilité de se rendre sur son lieu de travail et s’il prévient son employeur. Cependant, une retenue sur salaire proportionnelle à la durée de l’absence peut être effectuée.

Si le télétravail n’est pas une option envisageable, différentes mesures peuvent être mises en place en accord entre l’employeur et le salarié. Voici quelques alternatives possibles :

  • Rattrapage des heures non effectuées à un autre moment dans la semaine ;

  • Prise d’un jour de congés payés ;

  • Prise d’un jour de réduction du temps de travail (RTT) si le salarié en bénéficie.

L’employeur a également un rôle à jouer pour atténuer les impacts des grèves sur les déplacements des salariés. Voici quelques mesures possibles qu’il peut mettre en place :

  • Organisation du transport des salariés par la mise en place de navettes ou incitation au covoiturage ;

  • Prise en charge du coût supplémentaire lié à l’utilisation d’autres moyens de transport ou des frais d’hébergement proche du travail.